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[Résumé SEMAINE 29-30 : 09/12 - 17/12 – 4699 KMS]

  • Photo du rédacteur: Canouf
    Canouf
  • 18 déc. 2019
  • 6 min de lecture

Dernière mise à jour : 11 mai 2020

Marseille - La Seyne-sur-mer - Nice


Lundi 9 décembre


Cette nouvelle semaine débute sous le soleil marseillais et plus précisément chez Eva, Seb et leurs deux filles chez qui nous avons passé le week-end.


Les talons de Mouf allant un peu mieux grâce aux soins d'Eva, nous allons tenter une étape pour voir si les douleurs reprennent. SPOILER ALERTE : ce sera malheureusement notre dernière étape à vélo car oui, les douleurs vont reprendre.


Nous commençons donc par l’ascension du col de la Gineste. 5Km de long et à une hauteur honorable de 326m... c'est une bonne et belle mise en jambe ! En effet, les vues sur Marseille et les montagnes alentours sont vraiment canons !


La descente est également pleine de surprise avec la découverte des falaises rouges de Cassis ! Quel spectacle !


[POINT DESCENTES] : S'il y a bien quelque chose que vous savourez à vélo ce sont les descentes. Ce sont les moments où vous ressentez vraiment ce qu'est la liberté. Et quand le paysage y met du sien... ça laisse des souvenirs qui seront conservés pendant un bon bout de temps et laisseront un sourire sur le coin de vos lèvres quand vous y repenserez.

La suite de la journée se déroule sans événement particulier. Après avoir avalé une pizza à Cassis, nous filons pour la Seyne-sur-mer en longeant la Méditerranée. Nous passons par des villes bien connues comme La Ciotat, Bandol, Sanary-sur-Mer avant d'arriver chez Patrick, Stéphanie qui nous accueilleront pour deux jours !


Lui gère une maison d'édition et elle travaille à la région sur la question du littoral méditerranéen... on sent les discussions passionnantes !


Par ailleurs, ils disposent d'une machine à masser les pieds ! A la bonne heure vu que les talons de Mouf sont redevenus douloureux. Il faut se rendre à l'évidence : on finira ce voyage jusque Nice en train. Bon s'il y a des trains puisque la grève dans les transports commence à sévir.


Mardi 10 décembre


Nous travaillons toute la matinée et l'après-midi jusqu'aux environ de 16h. Patrick nous a en effet pris un rendez-vous avec Denise, à l'époque 3ème adjointe au maire, qui s'occupe des questions environnementale de la ville.


Elle nous présente donc - en face de la rade de Toulon - le système de Thalassothermie de la ville. Un ingénieux système couplant eau de mer/eau douce/pompe à chaleur qui permet de produire le chauffage domestique d'environ 400 foyers et qui est amené à s'étendre. Le portrait de l'interview est dispo ici


Le soir venu on parle beaucoup du littoral avec Stéphanie. De son histoire (arrivée du tourisme de masse), de sa géographie (la structure est la même : mer -> plage -> route -> immeubles -> chemin de fer -> immeubles...), des problèmes liés à la bétonisation et de son travail à la région. Elle étudie la question de la Posidonie. Une algue endémique de la méditerranée qui a l'avantage de stocker énormément de carbone tout en pouvant accueillir de nombreux écosystèmes en son sein.


Malheureusement pas d'interview de Stéphanie car elle dépend d'un organisme d'Etat et... on ne donne pas d'interviews même à deux cyclistes qui font de grands sourires ! En revanche si la Posidonie vous intéresse c'est par ici.


Mercredi 11 décembre


Nous nous levons tôt pour interviewer Patrick. Nous parlons beaucoup du monde de l'édition et de ses dérives : recherche de rentabilité qui contraint à produire de plus en plus de nouveaux livres dont 80% ne verront jamais les étagères d'une librairie et seront condamnés à la destruction. "Le destin d'un livre c'est d'être transformé en carton à pizza". Mais Patrick pense que les petits éditeurs peuvent tirer leur épingle du jeu même s'il faudra se battre pour ça. Vous pouvez d'ailleurs retrouver la vidéo-portrait ici.



Ensuite vient le moment d'aller prendre notre train direction Nice. Malgré la grève il n'a pas été supprimé et nous mettons 2h pour atteindre Antibes. Il nous reste une quinzaine de kilomètre pour arriver chez FANFAN dont vous allez entendre parler dans les prochains jours car nous restons chez elle jusque lundi prochain ! C'est la mère d'une amie et on peut dire qu'elle nous aura bien aidé !


Elle nous accueille autour d'une raclette de l'espace et nous propose une boisson locale à base d'anis que nous nous empressons de goûter !


Jeudi 12 décembre


Ce jeudi est bien particulier puisque nous intervenons dans un collège à Valbonne ! Pour la petite piqûre de rappel, la professeure de musique du cousin de Mouf - en 4ème dans ce collège - était intéressée par le fait que nous fassions une présentation devant sa classe sur notre tour et les initiatives rencontrées.


De fil en aiguille, elle a mobilisé TOUTES les classes de 4ème - soit 200 élèves - sur toute une après-midi. Gloups.


Néanmoins, même si c'est hyper crevant de parler zéro-déchet et fast fashion pendant 4h, on ressort de là avec le sourire. Peut-être qu'on a planté des petites graines à droite à gauche ! On vous a fait un article détaillé ici.


Vendredi 13 décembre


Ce jour là on se réveille avec une pointe d'appréhension car... on va donner notre première interview. Fanfan travaillant pour Nice-Matin, nous a branché avec son collègue Eric, qui publie un mensuel traitant d'écologie.


On y reste 45mn, c'est assez intimidant d'être de l'autre côté. Finalement on comprend nos interlocuteurs de ces derniers mois ! Mais Eric nous met rapidement à l'aise et on accroche bien avec l'exercice. C'est cool de parler de ce qu'on a vécu, des rencontres, des galères...


Rien d'autre de spécial à noter sur ce vendredi si ce n'est que le soir, nous allons voir un de nos amis d'école qui s'est lancé dans le... stand up ! Un parcours classique quand on sort d'école de commerce en somme !


Samedi - Dimanche


Nous profitons du w-e pour voir de la famille habitant non loin de Nice, rendre visite à un ami de l'école qui nous emmène sur les hauteurs de Cabris, un petit village bien sympa qui fut le lieu d'écritures d'André Gide, Antoine de Saint Exupéry et beaucoup d'autres ! Avec une telle vue, on comprend pourquoi.


Nous finissons le dimanche avec Fanfan et par une visite nocturne de Nice que nous ne connaissions pas... vraiment une ville très sympa !


Lundi 16 décembre


Notre dernier jour du tour 2019. On repart en fin de journée sur Paris. L'occasion pour nous de faire une dernière interview et de subir une dernière mésaventure. Du genre de celles qui font mal à l'orgueil et au porte-monnaie.


On commence par l'interview ! Il s'agissait de Gaël, fondateur de Skavenji et de la Skavenji box ! Une boîte qui transforme de l'électricité que VOUS avez produit à partir d'une éolienne low-tech, d'un panneau solaire ou de toute autre source que vous avez crée. Cliquer ici pour consulter son portrait en détail.


Nous déjeunons ensuite avec Fanfan qui nous emmène ensuite chez le concessionnaire auto où nous attend notre camion de déménagement. Attends un camion de quoi ?! Oui un camion de déménagement.

Allez on repart quelques jours en arrière et on vous explique tout :


- Nous avions pris des billets de train en octobre pour remonter le 17 décembre car un ami de Thibaut présentait sa thèse ce jour. 70€ le retour pour 2 avec supplément bagages... on avait flairé le bon filon !


- En revanche on n'avait pas prévu DU TOUT le conflit social sur la réforme des retraites qui paralysait une partie du réseau et se durcissait de jour en jour.


- C'est ainsi que quelques jours avant le départ nous recevons un message nous informant que notre train est supprimé. Et tous ceux d'avant et d'après également. JOIE ET BONHEUR. Comment faire pour rentrer sans payer trop cher ? Parce que c'est mignon de faire du vélo pendant 6 mois sans revenus mais il y a un budget à gérer !


- Un ami nous parle alors de l'application Drive Me qui permet de remonter des véhicules pour le compte d'un loueur pour 1€ hors essence et péage. Mais quelle merveilleuse invention ! On fonce donc sur un modèle de 21m3 - en réalité il ne restait plus que ça - un bô bébé dans lequel nos vélos vont pouvoir avoir de l'espace.



- Nous le baptisons Yves-Eco - original-, disons au-revoir à Fanfan et partons pour un trajet de presque 1000Km. La joie est de courte durée puisque Yves n'a d'"éco" que le nom. En effet, lorsque nous passons le premier péage :

- "30€ ?! Mais non c'est 15"

* Appelle à l'interphone *

- "Bonjour, il y a un problème sur le montant affiché"

- "Ah non monsieur vous faîtes plus de 3M de hauteur vous êtes considérés comme un poids lourd" (on vous a dit que c'était un beau bébé)


Là commence le début du chemin de croix : à la douche froide du premier péage s'ajoute la douleur du premier plein - à mi-chemin. "Mais ça va nous coûter combien cette histoire?!"

C'est ainsi que nous roulons toute la nuit, faisons une pause à Lyon chez le cousin de Cano et envoyons par le fond l'équivalent de presque 10% de ce que nous avions dépensé depuis le début du tour. Ca nous apprendra à prendre des véhicules polluants.


Maigre consolation : on est à l'heure pour la soutenance de thèse !


C'est sur cette note salée que se termine ce chapitre 2019 de notre projet ! La suite ? Passer Noël en famille puis l'hiver à préparer le tour 2020 qui devrait vraisemblablement débuter en mars !


Et si vous prenez plaisir à suivre nos (més)aventures n'hésitez pas à vous abonner à notre page Facebook, à notre compte instagram et à liker/partager notre contenu !


Sinon on vous enverra la note du premier plein. Et du deuxième aussi.

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